Single Blog

  • Home
  • 📰 Premier rapport mondial sur la santé animale : une alerte à prendre au sérieux pour l’Afrique

📰 Premier rapport mondial sur la santé animale : une alerte à prendre au sérieux pour l’Afrique

L’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) a publié le tout premier rapport sur l’état mondial de la santé animale. Le constat est sans appel : les maladies animales évoluent, s’étendent à de nouvelles zones, et près de la moitié d’entre elles sont zoonotiques, c’est-à-dire transmissibles à l’homme. Une dynamique qui menace la sécurité alimentaire, le commerce international, les moyens de subsistance des éleveurs, et l’équilibre des écosystèmes.

📌 Ce qu’il faut retenir :

  • 47 % des maladies signalées ont un potentiel zoonotique.
  • Les flambées de grippe aviaire chez les mammifères ont doublé en 2024.
  • La PPR réapparaît en Europe, la peste porcine africaine atteint le Sri Lanka.
  • L’usage des antimicrobiens chez les animaux diminue, mais reste préoccupant dans certains pays.
  • L’accès aux vaccins vétérinaires demeure inégal à l’échelle mondiale.

🌍 Pourquoi ce rapport nous concerne-t-il en Afrique centrale ?

L’Afrique est au cœur des enjeux sanitaires globaux. Avec une population croissante, une forte dépendance à l’élevage et une pression accrue sur les ressources naturelles, notre continent est à la croisée des chemins. Ce rapport renforce l’urgence de :

  • renforcer les systèmes de surveillance épidémiologique,
  • garantir un accès équitable aux vaccins vétérinaires,
  • prévenir les pandémies zoonotiques,
  • et former une nouvelle génération d’experts intersectoriels.

🎓 L’engagement de l’ESPV : agir à l’interface Homme-Animal-Environnement

L’ESPV, par ses actions de formation (One Health Summer Institute), ses partenariats académiques (ex. UdM Bangangté), et ses appuis à la recherche appliquée, œuvre concrètement pour une meilleure préparation des professionnels de santé aux défis complexes décrits dans ce rapport.
L’approche Une Seule Santé est notre boussole.

Nous plaidons pour :

  • la généralisation de la vaccination animale comme levier contre la résistance antimicrobienne ;
  • la mobilisation de la diaspora scientifique pour appuyer la recherche et l’enseignement vétérinaire et épidémiologique ;
  • la mise en place de plateformes d’alerte précoce et d’analyse de risque basées sur des données fiables.

💡 Exemples inspirants cités dans le rapport :

  • En France, la vaccination des canards contre la grippe aviaire a permis d’éviter 700 foyers attendus.
  • La Turquie a développé en 37 jours un nouveau vaccin contre la fièvre aphteuse.
  • Les Philippines, avec le soutien de l’UE et de l’OMSA, ont massivement vacciné contre la rage.

🚨 Un appel à la mobilisation

Le Cameroun et ses partenaires doivent redoubler d’efforts pour renforcer la capacité des Services vétérinaires nationaux, développer des vaccins adaptés aux réalités locales, et garantir une transparence des données. Le renforcement des compétences locales, par des programmes tels que ceux portés par l’ESPV, reste fondamental pour répondre à ces menaces globales.

🔗 Lire le rapport complet sur : www.woah.org

🌐 www.espv.org

Leave Comment